Le suicide assisté et l’euthanasie entraînent des répercussions irréparables et ne doivent pas être légalisés au Canada ou ailleurs dans le monde. L’examen des répercussions de la légalisation de ces procédures démontre clairement que les garanties et les contrôles ne fonctionnent pas et l’euthanasie ouvre la porte toute grande pour inclure :
- Les personnes déprimées, un groupe qui est maintenant euthanasié dans les Pays-Bas et en Belgique.
- Les enfants où la loi a été récemment adoptée en Belgique et est tolérée aux Pays-Bas. Cette pratique est actuellement recommandée par la Commission des droits et de la jeunesse du Québec.
En outre, l’euthanasie provoque le décès prématuré de personnes en raison des circonstances suivantes:
- des diagnostics incorrects
- des erreurs de prédiction sur la durée restante de la vie
- Les patients souffrant d’une affection très lourde peuvent être euthanasiés sur demande du patient lui-même ou du personnel médical et / ou des membres de la famille.
Aucun système de surveillance ne peut éviter les dérapages. En Belgique, il existe une commission pour surveiller les dommages collatéraux de cette législation. Il est clair que cette commission s’est montrée impuissante à imposer des mesures correctives dans les cas suivants:
- En Belgique, 32 % des patients n’ont pas donné un libre consentement ( Journal de l’Association médicale canadienne , 2010) et 47% des cas d’euthanasie n’ont pas été signalés aux autorités concernées ( British Medical Journal , 2010) .
- Les personnes déprimées et celles qui sont épuisées sans aucune maladie physique sont euthanasiés.
L’euthanasie ou le suicide assisté ne devraient pas être une option pour une personne.
Pour ceux qui sont en phase terminale, de la compassion et des soins palliatifs adéquats sont des moyens efficaces pour accompagner nos proches en fin de vie .
Malheureusement, seulement 30 % des gens ont accès à des soins palliatifs au Québec.
Après avoir représenté l’état américain du New-Hampshire durant trois termes, Nancy Elliott expliquait dans une conférence de presse récente pourquoi les politiciens ont rejeté le suicide assisté et elle présentait les raisons qui devraient amener les sociétés progressistes comme le Québec à poser un geste semblable.
Mme Elliott a donné l’exemple de Richard Bloom du New Hampshire chez qui on avait prévu un pronostic de survie d’au plus 18 mois après un diagnostic de cancer du pancréas. Il a d’abord montré une réticence au traitement, mais il a changé d’idée après discussion avec ses médecins. Il se porte bien 9 ans plus tard.
Elle a également expliqué que l’euthanasie peut être source de violence lorsqu’un héritage attrayant est en jeu.
En résumé Nancy Elliott affirmait que « l’euthanasie est une prescription pour tous les types de maltraitance des personnes à des moments les plus vulnérables de leur vie .”
Dans le vidéo «Les Québécois réclament le refus de l’euthanasie“, Nadine âgée de 16 ans décrit comment elle a survécu à une leucémie et à une greffe de moelle osseuse deux ans plus tôt. Elle souligne que les jeunes ont besoin d’amour et de soutien pour traverser ces épreuves. Ils n’ont pas besoin de la séduction mortelle de l’option de l’euthanasie.
Dre Sylvia Baribeau, un médecin de famille, a souligné la nécessité de traiter et de soutenir ceux qui ont besoin de soins médicaux et ne pas les abandonner quand ils ont le plus besoin. ” L’euthanasie n’est pas un soins médical : c’est le plus cruel abandon et abus de nos frères humains.”
Dans la lettre vidéo ” d‘un enfant à un roi “, de 4 ans, Jessica et sa famille décrit les abus et les dangers de l’euthanasie des enfants pour les enfants du monde . La mère de Jessica signale qu’une loi autorisant l’euthanasie pédiatrique pourrait encourager les parents d’enfants malades ou handicapés “d’abandonner trop tôt ” et que au contraire ” ce que les familles ont besoin est d’amour, d’attention, du soutien social mais pas de l’euthanasie. “.
Dr Paul Saba qui est président de la Coalition des médecins pour la justice sociale nous rappelle que « plus de 9 millions de médecins dans plus de 100 pays représentés par l’Association médicale mondiale rejettent l’euthanasie et demandent de ne pas contribuer à ce geste dans les pays ou territoires où elle est permise. Cette pratique est également contraire aux conventions et accords des Nations Unies ».
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